Un week-end à Barcelone pour courir le semi-marathon !

Un séjour improvisé à Barcelone avec Edreams

En janvier, je jouais sur le compte Instagram de @bonjour_darling pour tenter de gagner 2 dossards et 200€ sur edreams.fr à l’occasion du semi-marathon de Barcelone le week-end du 10 février. J’avais même demandé à mon chéri de participer de son côté pour doubler nos chances (et il avait finalement oublié de le faire…). Une chance parmi des centaines de participants et seulement 5 gagnants à la clé, autant vous dire que je n’avais pas grande conviction.

Quand j’ai reçu une notification d’Anne-Laure, je n’en revenais pas. Dans moins de 3 semaines, nous allions donc courir le semi de Barcelone. Après l’excitation et la joie, il y a eu une courte redescente : l’angoisse du manque d’entraînement et des restes de blessures qui me poursuivent depuis plus d’un an !

Heureusement, l’excitation a vite repris le dessus. Allier sport et voyage, mes deux passions au sein d’un seul et même week-end : je ne pouvais qu’être heureuse et mettre mes angoisses au placard !

Quelques jours après l’annonce des gagnants, j’ai été contacté par Edreams. La personne en charge de l’opération m’a transmis toutes les modalités et les codes d’inscription à la course. J’ai même pu demandé un départ de l’aéroport de Genève qui proposait des horaires de vol plus intéressants que celui de Lyon.

En quelques clics, j’ai pu réserver facilement vol + hôtel sur leur site. J’ai d’ailleurs commis une erreur lors de ma réservation et le service client a été relativement réactif pour régler mon soucis.

Grâce à l’application, l’enregistrement pour nos vols a été fait automatiquement et j’ai reçu les cartes d’embarquement par email. L’hôtel avait bien une chambre à notre nom à notre arrivée (ouf) !

C’est ma toute première expérience de réservation sur ce type de plateforme et elle a été très positive. Je penserai à y jeter un oeil pour mes futurs voyages.

Une brève visite de Barcelone

Nous avions déjà visité Barcelone il y a 3 ans. Grâce à notre connaissance de la ville, le déroulement du week-end a été parfaitement fluide. Nous avons pris l’Aerobus pour le transfert de l’aéroport au centre de Barcelone puis fait l’essentiel de nos déplacements sur place, à pied. Le ciel bleu et le soleil ne nous ont pas donné envie de s’enfermer sous terre dans le métro !

Après avoir déposé nos valises à l’hôtel Caledonian, idéalement situé à côté d’Universitat, nous sommes allés retirer nos dossards aux arènes de Barcelone, reconverties en centre commercial.

Puis, affamés, nous avons foncé vers un restaurant qui avait marqué nos mémoires. C’est donc chez Lonja de tapas que nous avons profité de tapas et d’une paella de la mer. Un vrai régal ces spécialités espagnoles !

Avant de rentrer à l’hôtel pour une petite sieste (la nuit blanche commençant à piquer…), nous avons traversé les petites ruelles du quartier gothique jusqu’aux Ramblas et leur fameux Mercat de la Boqueria.

Le soir, nous avons retrouvé Anne-Laure et deux autres gagnantes du concours pour la traditionnelle Pasta party chez Macchina Pasta Bar. Le concept de ce restaurant permet de composer son assiette de pâtes fraîches sur mesure. Nos assiettes englouties, nous avons discuté un peu course à pied avant de retrouver nos lits pour une nuit de sommeil réparatrice !

Compte-rendu de mon semi-marathon de Barcelone

L’avant-course

A 6h30 le réveil sonne, je me réveille en forme, prête à relever le défi qui m’attend. On met plus de temps que prévu à se préparer et à 7h45 on rend enfin notre chambre. Nous faisons un aller-retour en urgence, direction la pharmacie de garde du quartier pour acheter des pansements pour protéger mon ampoule récurrente. Si d’habitude je ne m’en préoccupe pas trop, j’ai réalisé la veille juste avant de me coucher qu’il serait intelligent d’éviter la catastrophe au vu de la distance à parcourir ! Avec tout ça, nous n’avons pas le temps d’acheter un petit-déjeuner. On se dit qu’on prendra le temps de se remplir le ventre sur les ravitos (enfin ça c’était ce qu’on croyait…).

A 8h30 pétantes, nous sommes dans notre SAS de départ ! Le départ est prévu pour 8h45. On prend quelques photos et puis on attend… Pas de musique, pas de speaker, on est un peu déroutés par l’absence d’ambiance ! Ce n’est qu’au passage sous l’arche de départ qu’on se rendra compte que le problème majeur n’était pas le manque d’ambiance mais l’absence d’installations sonores dignes de ce nom !
A plus de 9h, nous voilà enfin partis parmi les milliers d’autres participants !

21 kilomètres (ou plutôt 22,5 kilomètres) au mental

Dès les premiers mètres, je sens que mes jambes sont lourdes et j’ai de mauvaises sensations. Je me dis que cela va passer et en attendant, je profite à fond du cadre. J’admire les rues et les bâtiments auxquels je n’avais pas forcément prêté attention lors de mes précédentes visites, je redécouvre ceux que j’avais déjà vu et j’en découvre de nouveaux !

Les 5 premiers kilomètres passent relativement vite même si les jambes ne sont toujours pas coopératives et que je meurs d’envie d’aller aux toilettes ! Coïncidence ou destin je ne sais pas, notre hôtel de la veille se trouve pile à côté du premier ravito où j’avais prévu de m’arrêter. Afin d’éviter la queue des “toilettes de chantier” installés par l’organisation, je fonce à l’hôtel et le réceptionniste me laisse gentiment accéder aux toilettes. Une fois la vessie plus légère, on rejoint le ravito pour une petite pause gourmande… en fait non, déception, il n’y a que de l’eau et des gobelets remplis de Powerade. Un peu naïfs, on se dit que les ravitos solides seront proposés à partir du 10ème kilomètre.

Après hydratation, nous voilà repartis pour les 5 prochains kilomètres. Je me sens un peu mieux et j’en profite. Je me rends rapidement compte que ma montre m’annonce plus d’un kilomètre d’écart par rapport à la signalisation de la course et celle de mon chéri a aussi un écart important. Les espagnols auraient-ils de sévères problèmes avec la mesure des distances ?

Au 10ème kilomètre, c’est la désillusion : toujours aucune trace de nourriture sur les ravitos… Génial, quoi de mieux que courir un semi-marathon à jeun ?! En plus je commence à en baver car j’ai les jambes déjà bien fatiguées.

A mi-parcours, je dois bien avouer que je suis déçue de l’ambiance très modeste. On m’avait tellement vendu l’ambiance folle du semi-marathon de Barcelone que je m’attendais à mieux ! Finalement, certaines courses françaises comme le Run in Lyon n’ont pas pas de quoi pâlir à côté !

Au 12ème kilomètre je commence vraiment à souffrir. Mes jambes ont dû être échangées avec une paire de poteaux entre deux foulées et j’ai mal sous les pieds comme après une journée de shopping interminable. Étrangement, mes genoux et mon aponévrose plantaire se font discrets. Sur cette note positive, je continue à courir avec pour objectif de rallier le prochain ravito, celui du 15ème kilomètre. La ligne droite que nous devons courir en aller-retour fini d’achever mes jambes en piteux état.

Toujours aucun signe de nourriture et nos ventres commencent à tirer la gueule. Je me console avec du powerade en espérant que cela m’apportera assez de sucre pour éviter le malaise ! J’explique à mon chéri, qui m’accompagne depuis le départ, que je vais marcher entre le ravito et le panneau 16km. J’espère que ça me dégourdira un peu les muscles pour mieux repartir derrière. Même marcher me demande un effort dingue. Allez c’est reparti. Plus que 6km. Sur le moment, je me demande vraiment comment je vais réussir à courir ces derniers kilomètres. D’ailleurs, je ne sens même plus les frottements douloureux de mon ampoule parmi la souffrance générale de tout le bas de mon corps.

J’adopte la technique des paliers pour ne rien lâcher. A chaque kilomètre, mon objectif est d’atteindre le suivant. Même si le parcours me semble interminable, je suis heureuse de trouver enfin, l’ambiance promise, sur cette deuxième moitié de course ! De nombreux groupes de percussions sont présents le long de la route. Mon chéri s’arrête pour danser devant chacun d’entre eux. Je le regarde du coin de l’oeil pour ne pas m’arrêter et ça me fait rire et penser à autre chose pendant quelques secondes. Sur le dernier kilomètre, on croise plein de personnes qui nous encouragent. Ils me procurent une montée d’adrénaline qui me fait voler jusqu’à l’arche d’arrivée. Je suis tellement heureuse d’en finir que j’ai les larmes aux yeux. Je suis finisher de mon second semi-marathon officiel et ça me donne autant de frissons que la première fois.

Bien loin de la performance avec mes 2h31 pour 22,5km, j’aurai pourtant retiré plusieurs leçons de cette course. Tout d’abord : ne plus négliger ses ampoules parce que courir en urgence à la pharmacie, un dimanche matin dans une ville étrangère, pour discuter pansements compeed, avec le pharmacien, derrière une grille, dans un espagnol plus qu’approximatif, c’est assez déroutant ! Je note aussi d’anticiper un petit-déjeuner minimal et de ne plus jamais oublier mes propres ravitos pour éviter le drame avec les organisateurs avares.  Enfin je me suis découvert des capacités mentales insoupçonnées qui m’ont conduit à la ligne d’arrivée malgré la démission de mon physique !

En finalité, bien que la course ne se soit pas déroulée au mieux pour moi, j’en garderai un très beau souvenir et j’espère que j’aurai de nouveau l’occasion d’allier tourisme et sport dans d’autres villes du monde !

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